J’ai eu la chance de réaliser mon apprentissage au sein du cabinet ETHIS avocats, auprès de Maître GENTILHOMME, avocat en droit public.
Cet apprentissage fut l’occasion de découvrir le métier d’avocat sous tous ses aspects et de pratiquer le contentieux administratif (droit administratif général, droit de la fonction publique, droit de l’urbanisme et de la propriété publique).
Mes missions étaient celles d’un juriste, soit d’aborder toutes les étapes d’un dossier jusqu’à sa fin. Je rédigeais essentiellement des recours précontentieux et contentieux. Plus précisément, des requêtes, des mémoires en défense ou en réplique, des recours administratifs préalables et parfois des consultations écrites. Lorsque je recevais un dossier, mon maître d’apprentissage, Maître GENTILHOMME, m’indiquait le délai, et me laissait m’organiser. La première étape, s’agissant notamment du droit de la fonction publique, était souvent la réalisation de recours administratifs préalables. Ce travail nécessitait alors de nombreuses recherches, afin de développer des arguments adaptés et convaincants. Puis, le délai écoulé, la phase contentieuse intervenait et un travail plus méthodologique était nécessaire afin de réfuter les arguments de refus, le cas échéant. En bref, un travail de recherche minutieux, tant les contentieux comportent des subtilités, puis un travail de rédaction rigoureux et concis, afin d’être convaincant en restant efficace.
J’ai souvent eu l’occasion d’assister aux rendez-vous clients, lors desquels Maître GENTILHOMME prodiguait des conseils et le cas échéant, les dirigeait vers la procédure la plus adaptée. Par ailleurs, cet apprentissage fut l’occasion d’effectuer de nombreuses visites extérieures : au centre de gestion d’Indre-et-Loire ou encore à l’hôpital (conseils disciplinaires) mais aussi à la Cour de cassation, chez des particuliers (expertise en droit de l’urbanisme) et au tribunal administratif d’Orléans.
Cette expérience fut fédératrice dans mon parcours universitaire et je remercie Maître GENTILHOMME pour la confiance témoignée et surtout, pour son accessibilité et son partage. Il en va de même pour les autres membres du cabinet, qui ont également ouvert les portes de leurs activités (droit pénal, notamment) et qui se sont montrés disponibles.
Pour conclure, mon apprentissage fut un moyen intéressant de m’insérer dans la vie professionnelle et de réduire l’appréhension post-M2. Je suis ravie de cette expérience et souhaite aux lecteurs, bon courage pour leurs parcours.