Présentation des parcours
Deux parcours sont proposés aux étudiants choisissant de suivre cette formation : un parcours professionnel et un parcours recherche.
Au cours de l’année, les étudiants participeront à des séminaires utiles à son projet. Ainsi, ceux qui souhaitent se professionnaliser ou passer des concours suivront des cours de méthodologie (note de synthèse, note administrative, questions à réponse courte, etc.) ou encore d’expression orale (simulation d’entretiens de concours par exemple). Les étudiants attirés par la recherche se verront dispenser des cours d’Epistémologie du droit ou encore de Grands courants de la doctrine juridique.
Le parcours professionnel
Deux possibilités s’offrent aux étudiants désireux de s’engager dans le parcours professionnel : l’apprentissage et le stage. Le parcours recherche est ouvert aux étudiants intéressés par la recherche.
L’apprentissage permet d’effectuer le Master 2 Juriste de Droit public en alternance. Il associe une période de formation théorique (à l’Université) et une formation pratique (en entreprise). Il est l’occasion par conséquent d’acquérir simultanément des connaissances et de l’expérience professionnelle tout en assurant à l’apprenti une rémunération.
Pour cela, l’étudiant doit, le plus tôt possible, rechercher des structures à même de l’accueillir. L’alternance peut se dérouler en entreprise, en cabinet d’avocat, en juridiction, au sein d’un ministère, d’une préfecture, d’une collectivité territoriale, d’une administration publique, etc. Le CFA des Universités est un atout précieux pour chaque futur apprenti. Il assure, par exemple, la diffusion d’offres d’apprentissage, organise des formations d’aide à l’élaboration d’un curriculum vitae et de lettre de motivation ou encore conseille le futur apprenti avant tout entretien professionnel.
Une fois la structure d’accueil trouvée, l’étudiant, le CFA des Universités ainsi que le maître d’apprentissage signent un contrat d’apprentissage. Ce dernier peut débuter jusqu’à 3 mois avant ou 3 mois après le début de la formation à la Faculté et peut se réaliser en France ou à l’étranger, y compris hors de l’Union européenne.
Un planning est constitué chaque année. Pour 2019-2020, l’étudiant alterne deux semaines de formation théorique/pratique et deux semaines de formation professionnelle, jusqu’au mois d’avril. À partir de la mi-avril et jusqu’au 31 août, l’apprenti est à temps plein au sein de l’entreprise.
Le maître d’apprentissage assure l’encadrement et le suivi de cet apprentissage, en collaboration étroite avec la Directrice du Master et le CFA des Universités. Sont ainsi suivis l’assiduité, l’intégration de l’étudiant à l’entreprise, le bon déroulement des missions, etc. Le CFA est présent tout au long de l’année pour accompagner l’étudiant grâce à la présence de M. MOUGIN, l’Assistant Relation Apprentissage, à la Faculté de Droit.
Tout apprenti bénéficie d’un statut de salarié à part entière. Pour l’apprenti âgé de 21 à 25 ans, le salaire mensuel correspond à au moins 53 % du SMIC. Le choix de rémunérer davantage l’apprenti reste à la discrétion de l’employeur. Certains avantages peuvent être également garantis à l’apprenti : exonération des frais d’inscription à l’Université, congés payés, prise en charge des abonnements de transport à hauteur d’au moins 50 %, ou encore aide au passage du permis de conduire avec un plafond de 500 euros.
À l’issue de la période d’apprentissage, l’étudiant rend un mémoire d’apprentissage.
Bon à savoir : A partir du 1er janvier 2020, si le contrat d’apprentissage est rompu, l’étudiant reste encadré par le CFA. L’étudiant peut ainsi, soit retrouver un second contrat d’apprentissage soit trouver un stage et bénéficier du statut de « stagiaire de la formation professionnelle ».
Signer un contrat d’apprentissage
L’étudiant désireux d’acquérir une expérience professionnelle peut effectuer un stage. Ce dernier peut, par exemple, se dérouler en entreprise, en cabinet d’avocat, au sein d’un tribunal, d’un ministère, d’une préfecture, d’une collectivité territoriale, d’une administration publique, d’une association…Il peut être effectué France, ou à l’étranger, y compris hors de l’Union européenne.
La période de stage débute à la fin de la formation « théorique » à l’Université, généralement à la fin du mois d’avril. Sa durée est d’au minimum deux mois, avec possibilité de prolongation jusqu’à fin août, voire fin septembre en cas de dérogation.
L’étudiant qui réalisera un stage supérieur à deux mois sera gratifié, à un minimum légal de 3,90 euros brut de l’heure.
L’étudiant intéressé par la recherche peut opter pour ce parcours. Il choisira un sujet de mémoire qu’il lui appartiendra d’approfondir tout au long de l’année universitaire sous la direction d’un enseignent référent, lequel est déterminé en fonction du sujet ou du thème de mémoire.
Le mémoire donne lieu à restitution et est soutenu courant juin par l’étudiant.